Release: “It’s time to put human health ahead of asbestos” over 200 health advocates tell Prime Minister Harper

Tue, Jun 14, 2011

Asbestos

For immediate release: June 14, 2011

“It’s time to put human health ahead of asbestos”over 200 health advocates tell Prime Minister Harper
Harper government overruled Health Canada’s advice not to block UN Convention, document reveals.

In an Open Letter, released today, over two hundred environmental groups, labour unions and scientists from Asia, Africa, North & South America and Europe, call on PM Harper to stop preventing the UN Rotterdam Convention from adding chrysotile asbestos to its list of hazardous substances. Chrysotile asbestos represents 100% of the global asbestos trade.
The Convention promotes responsible trade by requiring that “prior informed consent” be obtained before a country exports a hazardous substance on its list.

A document obtained by Ken Rubin under Access to Information, reveals that Health Canada (HC) recommended that Canada support the listing of chrysotile asbestos, but was overruled.
“HC’s preferred position would be to list –  as this is consistent with controlled use – i.e. let people know about the substance so they have the information they need, thru prior informed consent, to ensure they handle and use the substance correctly,” states the memo from Paul Glover of Health Canada. “We want to contribute health advice, but acknowledge the final decision will not be made on the basis of health alone,” said Glover.

The Convention’s Chemical Review Committee has repeatedly called for chrysotile asbestos to be put on the list, but Canada has refused. The issue will be brought forward again at a UN Conference in Geneva June 20-24. PM Harper and Minister Christian Paradis have said that Canada will continue to block the listing.

By preventing people from being informed that chrysotile asbestos is hazardous, Canada is betraying science, human health and common decency,” said Dr Fernand Turcotte, Professor Emeritus of Public Health, Laval University. “Quebec’s public health leaders, as well as Amnesty International in Quebec, are today calling for Canada to respect the right to health and to non-discrimination and to support the listing of chrysotile asbestos.”

“Chrysotile asbestos is listed as a hazardous substance in Canadian law,” said Dr Jean Zigby, president, Canadian Association of Physicians for the Environment. “Our government is practicing a double standard by saying it is not hazardous for people overseas.”

“By putting the interests of the asbestos industry ahead of the protection of human health and the environment, Canada is bringing shame on Canada’s international reputation,” said Kathleen Ruff, senior human rights adviser to the Rideau Institute.

“Canada’s trade union movement has fought to protect workers from asbestos harm. We demand that Canada stop blocking this basic right for people overseas,” said Laura Lozanski of the Canadian Association of Univeristy Teachers.

“We call on PM Harper to do the right thing: Support the Rotterdam Convention, not the asbestos industry,” concluded Dr Turcotte.

= 30 =

CONTACT:
Kathleen Ruff: 250 847-1848, kruff@bulkley.net; Dr Kapil Khatter: 416-306-2273, khatter7@gmail.com; Laura Lozanksi: 613-726-5168, lozanski@caut.ca

Download the Open Letter to Prime Minister Harper here.

Download the Health Canada letter here.

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Pour diffusion immédiate : le 14 juin 2011

200 militants de la santé demandent au premier ministre Harper de faire prévaloir la protection de la santé de l’humanité avant le commerce de l’amiante
Un document révèle que le gouvernement Harper a refusé un avis de Santé Canada lui recommandant de ne pas s’opposer à une convention des Nations Unies.

Dans une lettre ouverte rendue publique aujourd’hui, plus de deux cents mouvements de protection de l’environnement, de syndicats ouvriers et de scientifiques d’Asie, d’Afrique, des deux Amériques et de l’Europe demande au premier ministre Harper de mettre fin à son obstruction de l’inscription de l’amiante chrysotile dans la Convention de Rotterdam régissant le commerce mondial des produits dangereux. L’amiante chrysotile compte pour 100% du commerce mondial de l’amiante.

La Convention fait la promotion du commerce responsable en exigeant l’obtention d’un consentement éclairé avant qu’un pays n’exporte un des produits dangereux inscrits dans une liste qu’elle prépare.

Un document obtenu en vertu de la loi sur l’accès à l’information montre que Santé Canada a recommandé que le Canada soutienne l’inscription de l’amiante chrysotile sur cette liste et que cette recommandation n’a pas été mise en pratique.

«  La préférence de Santé Canada serait d’inscrire l’amiante chrysotile à la liste, d’autant plus que cette démarche serait concordante avec les principes de l’utilisation sécuritaire lesquels exigent qu’on donne aux gens toutes les informations nécessaires pour manipuler ce produit correctement, avant qu’ils ne l’achètent », comme le dit le document de Paul Glover de Santé Canada. « Nous souhaitons participer à la formulation des avertissements sanitaires mais nous savons aussi que la décision ultime ne dépendra pas des seules préoccupations de la santé » a dit M. Glover.

Le Comité d’experts en chimie de la Convention a demandé à répétition que l’amiante chrysotile soit inscrit sur la liste mais le Canada s’y est opposé. Le problème sera à nouveau discuté lors de la prochaine réunion de la Convention qui se tiendra à Genève du 20 au 24 juin prochain. Le premier ministre Harper et le ministre Paradis ont dit que le Canada vont continuer à s’opposer à l’insertion de l’amiante chrysotile dans la liste des produits dangereux.

« En empêchant les gens d’apprendre que l’amiante chrysotile est un produit dangereux, le Canada trahit la connaissance scientifique, la santé de l’humanité et la décence la plus élémentaire » dit le Dr Fernand Turcotte, professeur émérite de santé publique à l’Université Laval. «  Les chefs de file de la santé publique du Québec tout comme Amnistie internationale demandent au Canada de respecter le droit à la santé et le droit d’être protégé de la discrimination en appuyant l’inscription de l’amiante chrysotile à la liste des produits dangereux. »

« L’amiante chrysotile est un produit dangereux selon la loi canadienne » rappelle le Dr Jean Zigby, président de l’Association canadienne des médecins pour l’environnement. « Notre gouvernement est de mauvaise foi quand il prétend que l’amiante n’est pas dangereux pour les gens d’outre-mer. »

« En faisant prévaloir la protection des intérêts de l’industrie de l’amiante sur la protection de la santé de l’humanité et de l’environnement, le Canada se déshonore aux yeux de l’humanité » signale Kathleen Ruff, conseillère principale en droits humains de l’Institut Rideau.

« Le mouvement syndical du Canada s’est longtemps battu pour protéger les travailleurs contre les dangers de l’amiante. Nous exigeons  que le Canada cesse d’entraver l’accès des gens d’outre-mer à ce droit élémentaire » a déclaré Laura Lozanski de l’Association canadienne des professeurs d’université.

« Nous demandons au premier ministre Harper de faire son devoir: Soutenir la Convention de Rotterman et non pas l’industrie de l’amiante » conclut le Dr Turcotte.

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Contacts : Kathleen Ruff : 250-847-1848; kruff@bukley.net. Dr Kapil Khatter : 416-3062273; khatter7@gmail.com. Laura Lozanski : 613-726-5168; lozanski@caut.ca

Télécharger le lettre au Premier Ministre Harper ici.

Télécharger le lettre de Santé Canada ici.

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