OTTAWA, June 1, 2009 – Twenty of Canada’s foremost health, environment and labour organizations are urging Canadian Parliamentarians to heed the call to ban Canadian asbestos being brought to Ottawa by three Grade 10 students from northern British Columbia. The students – Hayley McDermid, Claire Hinchliffe and Chloe Staiger, have written a bill to end Canada’s mining and export of asbestos to developing countries. Their Member of Parliament, Nathan Cullen, is presenting their bill in the House of Commons today.
“We support these students one hundred per cent,” said Diana Daghofer, Co-Chair of Prevent Cancer Now. “We hope that Canada’s political leaders are listening to them and to the massive Canadian and international backing for a ban on the production, use and export of this deadly substance.”
“Canadians should be very proud of the initiative taken by these students.” states Kathleen Cooper of the Canadian Environmental Law Association. “We must also direct resources and assistance to affected communities in Canada, and stop continuing to support a toxic and dying industry.”
“It is time to end the double standard whereby we export a product that we refuse to use in Canada because of the threat we know it poses to public health,” said Kathleen Ruff of the Rideau Institute on International Affairs.
“Asbestos-related disease is the biggest occupational killer in Canada,” said occupational health expert Dr. James Brophy. “We need to stop mining and exporting it; we need a national registry and we need to help those who are living the tragedy of asbestos-related disease.”
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Supported by: Prevent Cancer Now, Ban Asbestos Canada, Breast Cancer Action Montreal, Canadian Association of Physicians for the Environment, Canadian Association of University Teachers, Canadian Auto Workers, Canadian Environmental Law Association, Canadian Institute for Environmental Law and Policy, Canadian Teachers’ Federation, Clean Production Action, David Suzuki Foundation, Ecojustice, MiningWatch Canada, Ontario College of Family Physicians, Ontario Teachers’ Federation, Rideau Institute on International Affairs, Saunders-Matthey Cancer Prevention Coalition, Sierra Club of Canada, Toxic-Free Canada, Women’s Healthy Environments Network
Media contacts:
Kathleen Ruff, Rideau Institute on International Affairs and Ban Asbestos Canada.
Phone: 250-847-1848. Email: kruff@bulkley.net
Diana Daghofer, Prevent Cancer Now. Phone: 250-364-8894.
Email: diana@wspring.ca
BACKGROUND NOTES
• The three Grade 10 students from Smithers, B.C. won a Create Your Canada contest, organized by MP Nathan Cullen and aimed at involving young people in Canada’s parliamentary process. Out of the 80 submissions, a panel of community leaders selected a winning entry from one junior and one senior school.
• The government continues to support Canada’s asbestos trade, claiming that, although our asbestos is known to cause cancer, rigorous safety standards exist in developing countries to which Canada exports over 95% of its asbestos, and therefore it poses no risk.
• A two-year study published by the Quebec government shows that in the tiny number of industrial plants in Quebec still using asbestos, there was a 100% failure rate to follow safety standards. “If in an advanced, regulated, industrialized society, like Quebec, we find a 100% failure to implement safety controls, it lacks credibility to say such controls are implemented in developing countries,” says Ramsey Hart of MiningWatch.
• In Canada, asbestos-related disease is the most significant contributor to occupational mortality. A 2004 report found rates of mesothelioma among men in Quebec to be 9.5 times greater than for the rest of Canada and the rate for women to be amongst the highest in the world. It is estimated that 1,500 workers in BC alone will die from asbestos-caused disease over the next five years. Asbestos continues to pose a health hazard, particularly in schools, as well as in many deteriorating homes on First Nations reserves.
• The World Bank has just issued guidelines calling for no use of asbestos in any of the projects it funds around the world. The Canada Green Buildings Council, in its LEED (Leadership in Energy & Environmental Design) standards, forbids use of asbestos in all new construction. The Canadian government has committed itself to following these standards and is also spending millions of dollars to remove asbestos from the House of Commons.
• The last functioning asbestos mine, LAB Chrysotile Inc. recently filed for bankruptcy protection. A just released study, carried out by Laval University students, shows impressive success by this asbestos-mining region of Quebec in diversifying its economy away from asbestos. The newly-named region – Appalaches – now employs about 400 workers, or 7 per cent of its workers in asbestos mining, rather than the one-third employed in the industry in 1970.
For further information, including the positions of various political parties, please go to www.preventcancernow.ca
ÉCOUTEZ LES ÉTUDIANTS; INTERDISEZ L’AMIANTE, DISENT DES ORGANISMES DANS LE DOMAINE DE LA SANTÉ, DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA JUSTICE SOCIALE
OTTAWA, le 1er juin 2009 – Vingt organismes sanitaires, environnementaux et syndicaux de premier plan du Canada pressent les parlementaires de prêter une oreille attentive à l’appel à l’interdiction de l’amiante chrysotile, lancé à Ottawa par trois élèves de 10e année du nord de la Colombie-Britannique. Les élèves, Hayley McDermid, Claire Hinchliffe et Chloe Staiger, ont rédigé un projet de loi pour mettre fin à l’exploitation minière et à l’exportation d’amiante du Canada vers les pays en développement. Leur député, Nathan Cullen, présente aujourd’hui leur projet de loi à la Chambre des communes.
« Nous apportons tout notre appui aux élèves », déclare Diana Daghofer, coprésidente de Prevent Cancer Now. « Et nous espérons que les dirigeants politiques du Canada les écoutent et qu’ils sont aussi sensibles à l’appui massif, tant au pays qu’à l’étranger, envers l’interdiction de la production, de l’utilisation et de l’exportation de cette substance meurtrière. »
« Les Canadiens devraient se sentir très fiers de l’initiative de ces étudiants », ajoute Kathleen Cooper, de l’Association canadienne du droit de l’environnement. « Nous devons aussi consacrer des ressources et de l’aide aux communautés affectées au Canada et arrêter de soutenir une industrie toxique et moribonde. »
« Il est temps d’arrêter de faire deux poids deux mesures – d’arrêter d’exporter un produit qu’on refuse d’utiliser au Canada parce qu’on sait très bien qu’il représente une menace pour la santé publique », explique Kathleen Ruff, du Rideau Institute on International Affairs.
« Les maladies liées à l’exposition à l’amiante constituent la principale source de mortalité professionnelle au Canada », précise le Dr. James Brophy, spécialiste de la santé au travail. « Nous devons arrêter d’exploiter l’amiante et de l’exporter; nous devons établir un registre national et nous devons aider ceux qui vivent une tragédie à cause d’une maladie de l’amiante. »
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Appuyé par : Prevent Cancer Now, Bannir l’amiante au Canada, Action cancer du sein de Montréal, Association canadienne des médecins pour l’environnement, Association canadienne des professeures et professeurs d’université, Association canadienne du droit de l’environnement, Clean Production Action, Ecojustice, Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants, Fondation David Suzuki, Institut canadien du droit et de la politique de l’environnement, l’Institut Rideau, Mines Alerte Canada, Ontario College of Family Physicians, Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, Saunders-Matthey Cancer Prevention Coalition, Sierra Club Canada, Toxic-Free Canada, Travailleurs et travailleuses canadien(ne)s de l’automobile, Women’s Healthy Environments Network
Renseignements :
Kathleen Ruff, l’Institut Rideau et Bannir l’amiante au Canada
Diana Daghofer, Prevent Cancer Now
NOTES DOCUMENTAIRES
• Les trois élèves de 10e année de Smithers, en C.-B., ont remporté un concours organisé par le député Nathan Cullen, Create Your Canada, dont l’objectif visait à impliquer les jeunes dans la procédure parlementaire canadienne. Parmi les 80 dossiers soumis, un panel composé de chefs de file communautaires était chargé de sélectionner un projet d’une école primaire et d’une école secondaire.
• Le gouvernement continue de défendre le commerce de l’amiante du Canada, arguant que, même si notre amiante constitue une cause de cancer avérée, il existe des normes de sécurité rigoureuses dans les pays en développement vers lesquels le Canada exporte plus de 95 % de son amiante et qu’il ne pose donc aucun risque.
• Une étude de deux ans publiée par le gouvernement du Québec révèle que, dans les quelques installations industrielles du Québec qui ont encore recours à l’amiante, on a constaté un taux de non-conformité aux normes de sécurité de 100 %. « Si dans une société moderne, réglementée et industrialisée comme le Québec, on observe une absence absolue d’application des contrôles de sécurité, peut-on vraiment déclarer sans rougir que ces contrôles sont effectués dans les pays en développement? », demande Ramsey Hart, de Mines Alerte.
• Au Canada, les maladies reliées à l’exposition à l’amiante sont le principal facteur de mortalité professionnelle. Un rapport de 2004 a mis en lumière que les taux de mésothéliome chez les hommes était 9,5 fois supérieur au Québec que dans le reste du Canada et que celui des femmes comptait parmi les plus élevés au monde. On estime que, rien qu’en Colombie-Britannique, 1 500 travailleurs mourront d’une maladie de l’amiante au cours des cinq prochaines années. L’amiante continue à représenter une menace pour la santé, particulièrement dans les écoles, ainsi que dans de nombreuses maisons en cours de détérioration sur les réserves des Premières Nations.
• La Banque mondiale vient de publier des directives pour ne plus utiliser d’amiante dans aucun des projets qu’elle finance dans le monde entier. Le Conseil du bâtiment durable du Canada, dans ses normes LEED (Leadership in Energy & Environmental Design), interdit également l’emploi d’amiante pour toute construction nouvelle. Le gouvernement canadien s’est engagé à respecter ces normes et dépense des millions de dollars pour retirer l’amiante de la Chambre des communes.
• La dernière mine d’amiante en activité, la LAB Chrysotile Inc., s’est récemment placée sous la protection de la loi sur les faillites. Une étude menée par des étudiants de l’Université Laval, qui vient d’être rendue publique, expose le succès impressionnant de la région minière riche en amiante du Québec pour diversifier son économie en se détournant de l’amiante. Cette région, qui vient de se rebaptiser Appalaches, emploie actuellement 400 travailleurs, c.-à.-d. 7 pour cent de ses effectifs, dans les mines d’amiante, comparativement au tiers des personnes employées dans l’industrie en 1970.
Pour plus de renseignements, entre autre la position des divers partis politiques, veuillez visitez le site www.preventcancernow.ca
Wed, Jun 3, 2009
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