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Kathleen Ruff, RightOnCanada.ca

Trois des quatre chefs politiques au Québec rejètent les recommandations de la communauté scientifique quant à la dangérosité de l’amiante. Ils font confiance à la position de l’industrie de l’amiante, qui permet que les travailleurs québécois soient exposés à dix fois plus de fibres de l’amiante que les travailleurs des autres provinces, aux États-Unis, en Europe et le monde occidental.

La position universellement discréditée de l’industrie de l’amiante est la norme en vigeur au Québec.

1) Le chef du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard, dit que la science n’est pas encore claire quant à la dangérosité de l’amiante chrysotile. À date, il rejète les recommandations de l’Association médicale du Québec, les directeurs de santé publique du Québec, l ‘INSPQ, l’OMS, etc. Il a permis que la norme de l’industrie de l’amiante soit la loi au Québec.

2) Le chef du Parti québćois, Jean-François Lisée, originaire de Thetford Mines, veut que les normes québécoises de santé et de sécurité liées à l’amiante, déjà les pires du Canada, soient affaibllies.

3) Le chef de la Coalition avenir Québec, François Legault, refuse de divulger sa position.

4) Québec solidaire dit qu’il faut respecter les faits scientifiques et adopter une norme plus rigoureuse.

À NOTER:

La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) dit deux choses contradictoires:

1) La CNESST dit que puis que l’amiante tue plus de travailleurs que n’importe quel autre danger, la CNESST a adopté une politique de zéro tolérance: Fiche tolérance zéro – Amiante : danger de l’exposition aux poussières d’amiante.

2) La CNESST dit ignorer si les poussières d’amiante sont oui ou non dangeureuses. La CNESST continue à faire confiance à l’industrie de l’amiante qui a établi la norme de l’exposition aux poussières d’amiante qu’administre la CNESST au Québec.

Un Commentaire

Respecter le faits scientifiques c’est la question primordiale de notre époque, que ce soit les changements climatiques, le tabac, l’amiante ou d’autres produits toxiques.

Trop souvent, nous avons vu des intérêts spéciaux l’emporter sur les faits scientifiques et l’intérêt publique de sorte que nous laissons un héritage de souffrance et de désastre aux générations qui nous suivent.